Combien vous faut-il pour ressentir l’abondance ?
Vous sentez-vous abondant quand vous avez assez d’argent pour ne pas avoir peur d’en manquer ? Ou est-ce le sentiment et la reconnaissance d’être (dans) l’abondance qui attire à vous l’argent et tout autre ressource nécessaire ? Tout dépend où vous placez votre sentiment de sécurité. Si la période actuelle vous fait ressentir que vous avez besoin de preuves matérielles pour « avoir assez » et non l’inverse, c’est pour apprendre à reconnaître votre nature divine et à l’activer dans la matière. Les épreuves vécues en relation avec des limitations, que certains appelleront « malchance », est le reflet de croyances inconscientes qui nous habitent encore, et que nos cellules vibrent. C’est aussi, parfois, le meilleur pour nous mais du point de vue de notre chemin d’âme. En développant une foi sincère en la mécanique universelle, tout vient à point, mais rarement de la manière qui nous évitera de faire face à nos insécurités intérieures.
Sortir de l’impasse n’est pas une affaire de logique ni de prévoyance, mais de vibration. Pour comprendre cela, il nous faut sortir de la pensée linéaire (de la 3D). Penser en termes d’années restantes pour réaliser des objectifs financiers est aujourd’hui une hérésie. Avec ces changements de fréquences, personne n’a de garantie dans la matière, pas même l’homme le plus riche de la planète. Ces expériences nous permettent d’apprendre à ne plus donner de crédit à des barrières qui n’en sont pas dès lors que l’on reconnaît que nous ne sommes pas soumis à elles, et que toute forme d’abondance n’est ni sale ni volée ni réservée à d’autres. Ces barrières n’existent que parce que nous y croyons. C’est une sorte de convention collective.
Il n’est pas question d’attendre sagement que les choses s’arrangent parce qu’on a fait une prière, ni même de « faire l’autruche », mais d’une désidentification progressive des limitations de la personnalité humaine pour ne plus être soi-même un obstacle vibratoire à l’abondance naturelle qu’est la Vie. Il s’agit d’incarner avec foi et persévérance le miracle que nous sommes tous potentiellement. Alors nos intuitions nous font poser les bonnes actions au bon moment, et des « impossibilités » se produisent, que nous appelons « cadeaux du ciel ». Alors nous commençons à comprendre ce qu’est la richesse : redevenir l’être unifié et illimité qui n’a plus besoin d’opposer spiritualité et matière.

Pour illustrer mes propos, je vous partage un extrait du livre Cap sur 2025, pour un futur lumineux de Patrick GIANI, astrologue et spiritualiste :
« On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais on dit aussi que c’est le nerf de la guerre. Eh bien cela se confirme, à notre époque où l’ancien monde n’en finit pas de s’effondrer mais continue d’enrichir quelques centaines de milliardaires et laisse crever de faim le reste du monde. Cela devrait prendre fin dans quelques années mais en attendant, que pouvons-nous faire pour ne pas en manquer ? En fait, tout ceci est encore une fois une question de rapport à la matière. Comme je l’écrivais dans mon livre « Il est temps que l’on s’aime » : Si l’on se réfère à la valeur de l’argent tel que la société le définit, nous avons une idée de l’abondance qui est tronquée, illusoire et très rarement comblée. Car tout est relatif en ce bas-monde.
Il y a quelques temps, je marchais dans la rue et je pris conscience que des pensées négatives traversaient mon esprit. Comme j’étais dans une période de vaches maigres sur le pan matériel, je commençais à me faire du souci car je n’avais plus que deux cent euros sur mon compte en banque. J’avais beau me rassurer intérieurement, me disant « Ne t’inquiète pas, tu sais que la roue tourne et que le Ciel ne t’a jamais laissé tomber » mais ces pensées devenaient obsédantes.
C’est alors que je fus interpellé par un SDF, assis à même le sol sur le trottoir, avec son chien et son gobelet en plastique.
– Monsieur, s’il vous plaît, vous n’auriez pas quelques centimes ?
Je m’arrêtai, sorti de ma poche mon porte-monnaie, et lui donnai ce que j’avais. A son sourire reconnaissant, je vis qu’il était surpris et satisfait. Il me dit alors :
– Ah, ben quand on a deux euros ça va déjà mieux !
Je pris alors conscience que le manque et le besoin d’être rassuré sont tout à fait relatifs. Pour lui, c’était le minimum de deux euros qui le rassurait, alors que pour moi, deux cent euros ne suffisaient pas. Je pensais immédiatement à un ami qui est plus à l’aise que moi sur le plan matériel et qui m’avait avoué : « Il faut toujours que j’ai deux ou trois mille euros sur mon compte, sinon je m’angoisse ». Je suis sûr que certains riches ont, eux aussi, un plafond qui les rassure, comme vingt mille ou même deux-cent mille pour les plus riches !

De toute évidence, vivre dans l’abondance est un état d’esprit. Mieux : un état d’ÊTRE. Car si l’on a confiance en soi et en la Vie, qui pourvoit à nos besoins si on lui demande, nous sommes comblés au-delà de toute espérance. Nous SOMMES l’abondance et nous la faisons circuler autour de nous en partageant généreusement. Cet état d’ÊTRE est celui de l’Ascension, c’est celui de l’Éveil, de la libération de l’âme.
En s’alignant à notre âme et en vivant le moment présent comme un cadeau, tout arrive au moment présent où cela doit arriver. Toute tentative du mental ou de l’ego pour nous garder dans le passé ou nous projeter dans le futur se révèle alors inutile, vaine, obsolète. Le moment présent est la seule réalité de l’Être. Tout le reste est de l’illusion. On peut même affirmer que le bonheur EST le moment présent. Si vous l’avez déjà expérimenté ou vécu plusieurs fois en méditation ou en contemplation, vous savez qu’il n’y a qu’au présent que l’on est vraiment bien… » (fin de l’extrait).
Estelle GALPAROLI


