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LE SYNDROME DU JUMEAU PERDU

Alfred R. & Bettina AUSTERMANN

Selon des analyse échographiques récentes, un embryon sur dix a eu un jumeau, qui souvent disparaît durant la grossesse. Pour des milliers de personnes, c’est l’origine méconnue d’un profond sentiment de nostalgie, de mal-être ou de culpabilité.

L’importance du vécu intra-utérin sur la vie d’un individu est encore minimisée aujourd’hui. Pourtant, dès la conception, le foetus est conscient et enregistre dans ses cellules tout ce qu’il vit en relation avec son environnement.

D’après le docteur Belge SARTENAER, seul 1% des grossesses gemellaires aboutissent à la naissance de jumeaux. Lorsqu’un des jumeaux meurt, la mère ne ressent rien la plupart du temps (sauf par ses rêves et son intuition), on constate de rares saignements et le taux hormonal ne change pas.
« Nous regardons dans le ventre de la mère pour la première fois 5 semaines après la fécondation (…) la plupart des jumeaux meurent dans le premier tiers de la grossesse ».
L’oreille se développant avant même le coeur, les deux embryons entendent leur circulation sanguine respective avant la 6ème semaine de grossesse! (cf: Joachim-Ernst BEHREND)
Un jour cependant, il arrive que le coeur de notre frère ou de notre soeur cesse de battre. C’est un choc émotionnel énorme dont nous ne sommes plus conscients, mais qui laisse en nous un grand vide avec des répercussions sur notre vie entière. On cherche l’autre désespérément pour retrouver ce sentiment d’unité perdue…

Dans ce livre qui va être édité pour la troisième fois, Alfred R. AUSTERMANN, psychologue et psychothérapeute, et sa femme Bettina AUSTERMANN, éducatrice sociale, nous sensibilisent à cette situation peu connue, et proposent – notamment à travers les constellations familiales – des démarches thérapeutiques pour guérir ces blessure, avec de nombreux exemples à l’appui. Dans le cadre de leur travail, ils ont observé que beaucoup de souffrances mal comprises ou de problèmes relationnels résultaient d’un problème de jumeau manquant.

« Je ne pouvais pas imaginer que ceci arrive souvent et que cela laisse en plus une empreinte profonde sur la vie de l’ancien jumeau né seul. Si quelqu’un m’en avait parlé à l’époque, j’aurai probablement eu envie de rejeter cela comme une connerie ésotérique. Mais la vie est un enseignement. » Alfred R. AUSTERMANN  Pour en savoir plus